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Dijon
Pour prolonger ces inoubliables moments, vous êtes invité à voir les albums photo de Marie-Dominique TRAPET : Nuit des cathédrales et Concert flamboyant Programme :
Article paru dans la lettre du DiocèseA l’occasion de la Nuit des Cathédrales, Saint-Bénigne de Dijon a brillé de plein feux ce weekend, attirant une foule importante. Le coup d’envoi de cet évènement a été lancé vendredi soir avec le « concert flamboyant », au cours duquel la Maîtrise a interprété un répertoire de compositeurs du XIXè siècle : des pièces de César Frank et Charles-Marie Widor, des extraits de la Messe solennelle de Louis Vierne, des morceaux de Gabriel Fauré et le Vexilla Regis d’Anton Bruckner. La cathédrale, baignée de lumières, a accueilli un public nombreux, disposé exceptionnellement « à l’anglaise », c’est à dire tourné face-à-face vers l’allée centrale et non vers le choeur. L’assemblée a ainsi pu découvrir mille détails de l’édifice mis en valeur par les illuminations prévues pour l’occasion. Le lendemain, samedi 12 mai, Saint-Bénigne participait pour la première fois à la Nuit des Cathédrales, évènement européen. Après des animations durant la journée autour de l’histoire de l’édifice, une soirée exceptionnelle était proposée. Mgr Roland Minnerath, archevêque de Dijon, a accueilli le public en rappelant notamment l’origine du mot cathédrale : « la cathédrale est le lieu où il y a la cathèdre, le siège de l’évêque. C’est le signe d’une autorité d’enseignement, de la présidence de l’eucharistie et de la présidence de la communauté diocésaine. C’est également le signe de la succession apostolique ». L’archevêque a également rappelé à l’assemblée que la cathédrale était « le lieu où l’église diocésaine se rassemble à certaines occasions particulières », comme la messe chrismale où lors des ordinations par exemple, mais aussi « le lieu de rassemblement et d’unité de tout le diocèse ». Après cette introduction par le prélat dans une cathédrale illuminée comme pour le concert de la veille, la soirée a vu se succéder jusqu’à minuit des exposés d’experts de l’édifice, des moments musicaux (concert d’orgues et de violoncelles), et artistiques (chorégraphies, improvisations de danse). Elle s’est achevée vers minuit avec les complies chantés par le choeur des Ambrosiniens, pour le plus grand émerveillement de tous. |